G.A.M.T. Ile de France

Je remercie tous les membres de GAMT, antenne de Paris, pour leurs affectueuses marques de sympathie suite au décès de Christian.
Je resterai toujours membre de GAMT où l'ambiance est très chaleureuse.
A très bientôt
Maryvonne TRUCHI

Transmis par un ami généalogiste, cet article paru dans la presse régionale marque bien l'apport décisif d'Internet pour nos propres recherches, mais il met également en évidence de très graves dérives.  Il ne peut, à l'évidence, qu'alimenter nos réflexions, individuelle et même collective, quant à l'utilisation de nos "trouvailles".

Remue-ménage dans les archives ? La diffusion informatique des fichiers civils ou fonciers, notamment, sème le trouble dans une très grande et très noble famille : les généalogistes. Les amateurs rêvent de remonter des lignées par Internet. Tandis que des pros s'alarment : qui paiera ? De grandes collectivités, comme Paris, ont fait le pas. On peut accéder, par simple connexion informatique, à leurs registres d'Etat-Civil, ceux du moins qui ne sont pas "gelés" par les délais réglementaire.

On a vu des consultants faire jusqu'à 8 000 photos de registres

La loi, depuis longtemps, ainsi que la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés, plus récemment, ont imposé des temps de latence. Impossible durant ce black-out de consulter librement les données très personnelles en possession de l'Administration. Prévoir donc de patienter jusqu'à 100 ans...
Problème: consulter un fichier d'état civil de 1900 permet parfois d'obtenir des informations bien plus récentes. En cause, des mentions marginales portées en cas de divorce, décès, etc. D'où la question, sous-jacente, de la protection de l'intimité de personnes encore vivantes.
Il n'empêche: la révolution généalogique est en marche. La moitié des départements français ont basculé sur le web. Du bonheur ? Pour les amateurs, peut-être. A condition que cet accès demeure gratuit (quelques départements font payer), fiable (gare aux indexations de noms erronées) et ne donne pas lieu à "réutilisation commerciale", comme l'exigent les textes.
Pour les généalogistes patentés, en revanche, une furieuse bataille se prépare. Les uns se constituent leurs propres fichiers numérisés. D'autres passent des accords avec les collectivités soucieuses d'informatiser leurs livres.
Certains encore jouent aux francs-tireurs : aux archives du Bas-Rhin, on a vu des consultants faire jusqu'à 8 000 photos de registres pour les mettre plus tard en ligne à titre payant.

Course à la possession des informations

Une course à l'accès, voire à la possession des données officielles, s'est engagée. Et les dépositaires de documents, y compris en Alsace, sont appelés à jouer les arbitres. Le Bas-Rhin, par exemple, discutera en juin de la mise en ligne de ses archives d'état civil. Avec cette évidence qu'apporter une facilité nouvelle, un service à domicile, engendre des coûts. A faire supporter par qui ?

La Généalogie se trouverait donc à la croisée des chemins. D'un côté, une information bientôt banalisée, souvent largement ouverte au public. De l'autre, un circuit plus complexe, pouvant faire intervenir des sociétés de mise en ligne, prêtes à prendre à revers les généalogistes successoraux. Eux-mêmes craignent, du coup, de se voir assimilés à des commerçants de données. Un peu comme si la trace de nos ancêtres était à vendre, la Généalogie devenant dès lors un marché de la mémoire.

Lors du dernier Conseil d'Administration de GAMT, Madiana Delaye, qui assure la rédaction et la responsabilité de la Revue depuis le numéro 22 (soit 22 ans),  a souhaité "passer la main" en fin d'année à cause de soucis de santé.

Qui voudra assurer ce travail dès janvier 2011 ? Un appel est lancé auprès de tous les adhérents, particulièrement des adhérents franciliens, soucieux de la pérennité de notre Association. D'ores et déjà, une certitude : André Ségui a promis de continuer à assurer la mise en page.

Le Secrétariat est prêt à donner toutes les précisions nécessaires sur les activités jusqu'ici endossées par Madiana : collecte, relecture, mais aussi rédaction des articles avant la confection de la maquette. Il va sans dire qu'un Responsable, c'est bien, mais il n'en est pas moins évident que plusieurs responsables, ce serait encore mieux pour la constitution d'un stock d'articles d'une part, pour assurer une certaine continuité également.

GAMT-PARIS espère qu'une solution interviendra rapidement et souhaite à Madiana de recouvrer une meilleure santé en la remerciant chaleureusement pour l'oeuvre accomplie depuis tant d'années.

Après deux réunions occultées pour raisons diverses, les adhérents franciliens de GAMT ont retrouvé avec plaisir leur salle de réunion préférée. La date bimestrielle du rendez-vous avait été repoussée d'une semaine pour ne pas se retrouver trop près de celle de l'AG.
La suggestion de profiter de cette réunion pour partager la traditionnelle mouna (ce n'était malheureusement pas le lundi de Pâques, mais on n'en était pas très loin) a eu beaucoup d'échos très favorables et les pâtissières volontaires ont eu tôt fait de compléter le buffet, qui avec des mantécaos, qui avec des oreillettes ou des cornes de gazelle... pendant que l'on songeait aussi à quelques boissons identiques à celles qui figuraient là-bas dans les paniers de pique-nique.

A 16h, toutes ces saveurs de là-bas ont été appréciées autour d'un buffet copieux au point qu'on a même emporté avec soi un petit bout de mouna pour le petit déjeuner du dimanche matin...
Au fait... la réunion !... puisque c'était la motivation essentielle de ce samedi après-midi. Elle s'est déroulée à partir de 15h comme de coutume en présence de 20 personnes. Elle a permis d'accueillir Mme Ghislaine Lefèvre, adhérente dans l'Essonne, mais l'Antenne perd deux amis en la personne de Mme Anne-Marie Thob  qui n'a pas renouvelé son adhésion et Mme Françoise Paya qui s'installe définitivement à Strasbourg. Nous les regretterons certainement.
L'essentiel de la discussion a porté sur le compte-rendu de l'Assemblée Générale présenté par Mme Renée Lignez qui a assuré le secrétariat de l'Assemblée Générale qui, une fois n'est pas coutume,  s'est déroulée hors la présence de Claude et Madiana Delaye pour raisons de santé. Qu'ils trouvent ici l'expression de tous nos voeux de santé recouvrée et de notre reconnaissance pour l'immense action qu'ils ont accomplie au long de ces années( on se reportera utilement au compte-rendu sur le site de GAMT).
Question posée au sujet des points nécessaires pour la consultation du site : est-il envisageable de reporter son reliquat de points d'une année sur l'autre lorsque l'on n'a pas épuisé son crédit annuel ?
M. Jory a fait une petite communication sur ses trouvailles dans l'exploitation de "Gallica" sur le site de la Grande Bibliothèque. Beaucoup de journaux sont numérisés et recèlent bien des choses intéressantes.
Une majorité n'étant pas favorable à l'organisation d'un couscous en juin, celui-ci sera mis sur pied pour la réunion de décembre.
A 17h, chacun a regagné ses pénates à l'issue d'un bon moment convivial apprécié de tous.

* 03/10/2009 : Réunion ordinaire, Maison des Rapatriés PARIS, 14:00 h.
* 05/12/2009 : Réunion ordinaire + couscous, Maison des Rapatriés PARIS, 12:00 h (ANNULEE).
* 15/01/2010 : Exposition "L'Art de l'Islam", INA PARIS, 11:00 h.
* 06/02/2010 : Réunion ordinaire + Galette des Rois, Maison des Rapatriés PARIS, 14:00 h (ANNULEE).
* 27/03/2010 : Assemblée Générale annuelle, AIX-EN-PROVENCE , 9:30  h.
* 10/04/2010 : Réunion ordinaire et goûter, Maison des Rapatriés PARIS, 14:00 h.

* 05/06/2010 : Réunion ordinaire, Maison des Rapatriés PARIS, 14:00 h.

Est-il trop tard pour publier ce texte bien émouvant à dédier à tous ceux et celles qui nous ont précédés ici-bas ?

Une pensée à Noël pour nos "Vieux", qui sont là-haut, à nous "mater" et faire entention que la bouteille de Gras ou de Cristal elle descende pas trop vite. Pour le Selecto, ils ferment les yeux.

Ils nous surveillent toujours, pour voir si on n'abuse pas de la kémia, des tramousses, des bliblis, des fèves au koumoun, de la soubressade mahonnaise, des boutifaras, des formadjades, des petits pâtés à la viande, de la coca ou de la frita, de la calentica , de la loubia de maman, d'une bonne melsa ou d'une chorba, d'un caldéro, d'un couscous à l'harissa, d'une paëlla cuite au feu de bois, des makrouts, des zalabias, des montécaos, de la mouna à la fleur d'oranger, et du reste.

Comme on aimerait bien qu'ils soient là avec nous, autour des grandes tablées d'avant, à attendre minuit pour mettre les cadeaux dans nos souliers. Bien des fois, pendant les années de "guerre", ils se privaient pour nous choyer et pourtant, les temps étaient durs, mais nous avions toujours un petit quelque chose dans les savates ou les espadrilles.....

Même si en cours d'année on avait pris quelques botchas et deux ou trois coups de pieds au cul, ce jour-là tout était remis à zéro et beaucoup d'entre nous accepteraient encore des calbotes rien que pour  le plaisir d'avoir nos "Vieux" à coté de nous.

Nous n'avons pas le droit de les oublier !!!

Alors prends une anisette en trinquant à leur santé, là-haut !

A l'initiative de notre infatigable et dévouée Renée Lignez, nous étions à nouveau 20 pour visiter la splendide exposition de 471 chefs d'oeuvre de la Collection du Professeur Nasser D. Khallili, collection présentée pour la première fois en Europe.

Pendant près d'une heure et demie, nous avons été sous le charme d'une conférencière passionnée et très pédagogue sous la conduite de qui nous avons débuté la visite en "réinitialisant nos mémoires" devant une carte de ce Moyen Orient qui n'en finit pas de faire parler de lui. Des rappels historico-géographiques précis, sollicitant très souvent nos souvenirs scolaires, ont soudain fait ressurgir en nous des mots, des notions quelque peu enfouies : Sumériens, sécheresse, exodes, Phéniciens, fuite en Egypte, Achéens... Dans le même temps noius étaient expliquées ou rappelées la juxtaposition, voire l'imbrication des trois religions dites "révélées" : Judaïsme, Christianisme et Islam. Et notre conférencière eut ce souci permanent de les relier à chacune des étapes de notre parcours.

Grâce à une série d'enluminures fort précises, nous avons pu suivre l'évolution de La Mecque et la construction de la Grande Mosquée et de la Kaaba dans la partie consacré à "Foi, Sagesse et Destinée". Puis nous avons été invités à nous imprégner de la démarche religieuse du futur "Hadj". Nous avons admiré une de ces splendides tentures murales qui revêtent les parois de la "Pierre Noire" au sein de l'enceinte sacrée. C'est un remarquable travail de broderie en fils d'or et d'argent qui reprend des versets du Coran.

Le Coran... justement... qui forme l'essentiel de la section suivante de notre parcours. Des feuilles d'abord, de tous les formats possibles, couvertes de caractères d'écriture diverses, à l'encre rehaussée d'or ou non, agrémentées de couleurs et de signes divers, nous rappellent que nous avons devant nous des copies du Coran, ce livre de la Révélation qui ne peut être qu'unique. Et puis une étonnante collections de corans sous toutes les formes et formats : c'est un rouleau, une miniature en forme d'accordéon de 3 cm sur 3, une reliure en cuir avec des feuilles volantes, des livres de prières de tous les formats possibles. Il n'est pas jusqu'à des objets ou ustensiles d'usage courant qui ne répètent pas des principes parmi les plus élémentaires. Le summum de l'Art résidant dans un superbe calligramme en forme de lion (en référence à Ali, le gendre du Prophète, surnommé "le Lion de Dieu". C'est vraiment "une merveille de finesse dans la réalisation du dessin".

Et puis, nous somme passés par l'atelier des mécènes qu'ont été différents dignitaires de ces pays. Nous avons pu nous rendre compte du développement des Arts de cour qui ont peu à peu donné naissance à des modèles repris par la Société civile. La visite s'est achevée dans un "univers de formes et de couleurs" où se créent tout ce qui peut contribuer à la satisfaction  des sens en évoquant déjà le paradis, cet immense pré vert qui a donné sa couleur au drapeau de l'Islam.

GAMT Ile de France souhaite de très joyeuses fêtes de Noël et adresse ses voeux de bonne et heureuse année 2010 et d'excellente santé à tous ses membres avec le ferme espoir de voir nos réunions reprendre cours dès avril 2010.

avec cette dictée découverte dans un vieil almanach par un membre de Gen-Forges :

Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère. De ce mariage, est né un fils aux yeux pers.
Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère, était Lepère.
Le père est donc le père sans être Lepère puisqu'il est né Lamère et la mère est bien Lamère, bien que née Lepère.
Aucun des deux n'est maire. N'étant ni le maire, ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
Le fils aux yeux pers de Mademoiselle Lepère deviendra maire : il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.      
La mère du maire meurt et donc Monsieur Lamère, père du maire, la perd.
Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, qui vient du bord de mer, marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.
Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !

La réunion de reprise de l'Antenne francilienne aura lieu, selon la coutume :

SAMEDI 3 OCTOBRE 2009 A PARTIR DE 14:00 H

Les volontaires qui souhaitent proposer un exposé sur leurs travaux ou leur expérience voudront bien se faire connaître Merci..

RAPPEL : Le Siège recherche toujours des personnes susceptibles de consacrer un peu de leur temps pour les saisies informatiques des Actes de Catholicité du Diocèse de Constantine. Se faire connaître auprès du Secrétariat.